La ville de Fortuna, une contrée lointaine et imaginaire, ses ruelles baignées par un soleil couchant et ces hordes de créature hostiles qui ont décidé de prendre ce lieu d’assaut, voici en lieu et place l’endroit ou débute ce Devil May Cry next gen.
Un jeune homme, Nero, dont la ressemblance flagrante avec Dante est troublante, se fraye un chemin avec une aisance et une grâce dont seule le légendaire fils de Sparda peut prétendre rivaliser.
Bon OK, je m’arrête là pour ne pas spoiler, mais comme vous pouvez le constater le scénario est tout ce qu’il y a de plus banal mais de toute façon l’intérêt du jeu n’est pas là.
ET SI LE DIABLE POUVAIT PLEURER ?
Et bien lui-même se damnerait pour posséder la classe de Nero, en effet, le petit nouveau n’a rien à envier à son illustre prédécesseur, attitude désinvolte, mouvement de poseur et de killer dans l’âme, Nero à tout de la machine ultime à casser du démon, du pistolet à l’épée en passant par le Devil Bringer, sorte de bras fantomatique extensible dont il peut se servir pour attraper ses ennemis à distance ou pour s’aggriper à certains endroits dans les phases de plateforme le bougre à tout pour plaire. N’oublions pas notre bon vieux Dante qui est également jouable (un peu tard certes) et qui dispose toujours des techniques (Sword Master, Royal Guard etc...) qu’il avait acquises dans l’opus précédent et dont l’efficacité n’est plus à prouver toutefois, il faut bien admettre que le maniement de Dante est bien plus délicat que celui de Nero et que contrairement à lui, il est bien plus compliqué de sortir des combos de fous.
Mais bon, ne pinaillons pas que ce soit avec Nero ou Dante, le gameplay est rôdé et c’est un vrai régal de briser du démon à tour de bras.
BEAU A SE DAMNER ?
Eh bien disons le tout de suite c’est non, le jeu de Capcom à beau être magnifique, on à plus l’impression de jouer à une version améliorée de DMC 3 qu’à une vraie suite next gen de la saga, mais il faut bien avouer que le design des perso, des architectures est très réussie et que certains boss sont tout simplement impressionnants.
DURÉE DE VIEComptez une petite douzaine d’heure pour terminer le jeu en normal, mais l’intérêt n’est pas là dans le soft de capcom, il réside plus dans le fait de maitriser sur le bout des doigts nos deux héros afin de pouvoir vraiment exploiter tous les combos mis à la disposition du joueur et ainsi transformer les affrontements en véritables ballets macabres.
CONCLUSION
Même si DMC 4 n’est pas le meilleur jeu de la 360, son gameplay nerveux et bien rôdé, ses persos stylés au possible et son excellente réalisation font de ce nouvel opus un indispensable dans votre ludothèque.
16/20